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Il y a des jours
Où je vois la vie en noir et blanc.
Mais s’il y a le noir-tristesse,
Il y a le blanc-espoir;
Il y a le blanc-espoir;
S’il y a la noire-sœur,
Il y a le frère-lumière.
Il y a le frère-lumière.
Et il y a des jours
Où je ne vois pas la vie,
Je la sens,
Je la suis,
Je suis.
Non, je ne suis pas la France,
Ni Paris,
Ni Charlie.
Ni Paris,
Ni Charlie.
Parce qu’en réalité,
Tout simplement,
Je suis.
J’ai une pensée chargée
De chaleur et de coeur
Pour les familles de toutes les victimes
Ici, là-bas, comme ailleurs,
Et pour ces êtres manipulés
Par des esprits trompeurs
Aux coeurs encore en friche,
Aux coeurs encore en friche,
Au point de rejeter la vie.
Mais qui n’est pas manipulé,
Même dans nos pays riches
Et n’a pas la raison asservie,
Au point d'en oublier la Vie ?
Au point d'en oublier la Vie ?
J’ai cette pensée
Pour ceux encore identifiés
Pour ceux encore identifiés
A un pays, une ville,
Une culture, une religion;
Une culture, une religion;
Encore identifiés
A un rôle, un métier,
A un rôle, un métier,
Un genre, un nom.
Alors, j’ai aussi cette pensée
Pour cette partie de moi
Encore tant manipulée
Et faussement identifiée,
Car en réalité,
Comme chacun,
Je suis.
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